Depuis 1998, nous vendons nos produits en vrac. 23 ans dans ce secteur, le chiffre commence à être élevé ! Mais dans quel état se porte ce marché en 2021 ? Est-il si différent de celui dans lequel nous nous étions lancés à la fin du vingtième siècle ? Dressons ensemble un état des lieux du vrac.

Une évolution des années 1980 à aujourd’hui

Le vrac possède une longue histoire. On estime son apparition au milieu des années 80 avec la création des premières boutiques commercialisant des produits de ce type. Depuis cette période, le vrac n’a cessé de se développer. En 2013, deux épiceries étaient à dénombrer au sein de l’hexagone, un nombre bien famélique comparé au plus de 460 qui peuplent notre pays fin 2020, soit une augmentation de 230%. En sept ans, l’activité s’est donc considérablement développé et ce par le biais de plusieurs acteurs qui ont porté le vrac.

En 2016, l’association Réseau Vrac est créée. C’est l’association interprofessionnelle pour le développement de la vente en vrac. Rapidement, de nombreuses entreprises rejoignent ce réseau, et nous avons été fiers d’être parmi les premiers à grimper dans le train. Le secteur a aussi bénéficié de l’initiative de Didier Onraita. En 2013, il crée My Retail Box, le premier opérateur européen de la vente en vrac, qui possède les enseignes day by bay qui sont aujourd’hui au nombre de 69 en France et en Belgique. Bref, ces acteurs, et de nombreux autres que nous n’aurions pas le temps de tous citer, ont permis de faire de la France un des piliers européens du vrac.

Un marché toujours de niche

Le marché du vrac est donc en amélioration perpétuelle depuis plusieurs années. Cependant, il serait faux de dire qu’il est répandu et connu dans toute la population : il reste une consommation de niche. En effet, il représente environ 0,75% (hors produits frais) du marché de l’alimentaire. Les produits vrac qui sont les plus vendus sont d’ailleurs des produits alimentaires. On y retrouve les amandes, le riz, les pâtes, les fruits secs… mais notre secteur, celui des produits d’entretien et de détergence, est en forte évolution sur les quelques dernières années. C’est en partie grâce à cette évolution que le marché du vrac a, début 2020, dépassé 1,2 milliard d’euros de chiffres d’affaire, une hausse de près de 41% par rapport à 2019. Mais avec tous ces chiffres, quelles sont les perspectives pour le secteur du vrac ? Comment se développera-t-il ? Comment le secteur des produits d’entretien écologiques qui est le nôtre et dans lequel nous nous sommes lancés il y a plus de 20 ans va-t-il lui aussi se développer ? Nous allons tenter de vous apporter quelques éléments de réponse…

La France et le vrac : une histoire d’amour

Comme nous l’avons dit un peu plus haut, la France est un pays en avant par rapport à ses voisins européens, et ce au niveau de plusieurs domaines. Le parc de magasins est beaucoup plus grand tout d’abord. Des épiceries bios ou spécialisées vrac fleurissent aux quatre coins de l’hexagone. NatExpo, le salon international des produits biologiques, qui se tient chaque année à Paris Nord Villepinte, a par exemple réuni près de 17000 visiteurs de près de 80 pays différents pendant 3 jours fin octobre 2019. Certes, ce salon n’est pas uniquement dédié au vrac mais une partie non négligeable des exposants se sont lancés dedans, montrant tout l’engouement autour de ce secteur.

Le secteur du vrac en France bénéficie aussi d’un soutien important du gouvernement. De l’argent est injecté chaque année pour pousser les citoyens à modifier leur consommation, à tendre vers moins de déchet et plus d’éco-responsabilité. C’est d’ailleurs en ce sens qu’en 2020, le vrac a été ajouté à la Convention Citoyenne pour le climat qui sera présentée au Président de la République Emmanuel Macron le 21 juin prochain. Elle propose notamment de porter à 50% l’offre en vrac dès 2030 !

La pandémie de Covid-19 va elle aussi vraisemblablement modifier la façon de consommer d’une part importante des citoyens. On peut estimer que les gens souhaiteront revenir à des produits plus locaux, plus écologiques mais aussi dont ils connaissent l’origine des ingrédients qui les composent. Chez Bulle Verte, c’est ce que nous faisons depuis plus de 20 ans et que nous continuerons à faire pendant des années nous l’espérons. Le vrac se développe et nous sommes fiers de faire partie de ce secteur qui peut changer beaucoup de chose dans notre façon de consommer. Nous continuerons de nous battre pour cela : un monde avec le moins de déchet possible, une consommation plus responsable et plus écologique.

 

Source :

https://www.lsa-conso.fr/le-vrac-au-menu-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat,352724

https://www.entreprendre.fr/le-vrac-nouveau-phenomene-de-consommation/

https://agriculture.gouv.fr/le-vrac-gagne-du-terrain-dans-lhexagone

https://usbeketrica.com/fr/article/la-vente-en-vrac-une-alternative-durable-au-suremballage

https://reseauvrac.org/l-association/

2 Responses

  1. J’achète des produits Bulle Verte en vrac depuis longtemps, mais je n’ai pas l’impression de faire réellement un geste pour la planète vu que VOS contenants de lessive, de produit vaisselle, ne sont pas REUTILISES !!!

    1. Bonjour Michele,

      Nous conseillons la réutilisation de nos contenants, malheureusement certains des clients les jettent.

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