Ce samedi 5 juin 2021 se tiendra la 47ème Journée Mondiale de l’Environnement. Les évènements principaux se tiendront au Pakistan et le thème de cette année sera « Restauration des écosystèmes, ensemble ». Avec cette année (et celle précédente) si particulière à cause de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, nous avons pu nous rendre compte à quel point l’environnement était fragile et la nécessité de le protéger. On se souvient tous des images dignes de film post-apocalyptique de certains animaux reprenant le contrôle de nos centres villes complètement déserts pendant que nous étions enfermés chez nous pendant le premier confinement. Cette Journée Mondiale de l’Environnement, c’est l’occasion pour nous de vous rappeler l’importance de le préserver, au travers de l’histoire de cette journée et de chiffres parfois inquiétants mais aussi encourageants.

47 ans d’existence et de combat

La Journée Mondiale de l’Environnement (JME) a été créée en 1972 à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sous le mandant de son secrétaire général autrichien Kurt Waldheim. Comme nous l’avons précisé en introduction, c’est le Pakistan qui accueillera les principales manifestations. Ce pays frontalier de l’Inde au plus de 210 millions d’habitants sera pour la première fois le centre de cet évènement mondial. Il succède ainsi à la Colombie, la Chine et également l’Inde que nous venons d’évoquer.

Chaque année, la Journée Mondiale de l’Environnement a un thème principal autour duquel toutes les discussions et les activités gravitent. Cette année, le sujet sera axée autour de la restauration des écosystèmes. Pour vous donner quelques éléments ou vous rafraîchir la mémoire, un écosystème, c’est « un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en interaction avec son environnement« . Ces communautés forment ensuite des réseaux de dépendance pour développer et maintenir la vie dans cet écosystème.

Depuis quasiment un demi-siècle, cette journée est l’opportunité de mettre en avant une problématique importante liée à l’écologie. Cette année, la question de la restauration de l’écosystème prend tout son sens. Déforestation, cultures extrêmes et abusives de terres, destructions de l’habitat naturel d’animaux et de végétaux, il faut donner à la nature les moyens de se reconstruire et de se restaurer grâce à notre aide. Cet enjeu est primordial et les prochaines années seront décisives pour la préservation de notre écosystème. Voici d’ailleurs quelques chiffres qui doivent nous faire prendre conscience de l’urgence de la situation.

Quelques chiffres sur l’environnement et sur la restauration des écosystèmes

Comme le dit l’adage, une image vaut mille mots. Nous pourrions tout à fait transformer cette citation populaire en y incluant les chiffres. Beaucoup plus évocateurs, ils nous mettent devant la réalité des faits. Durant la Conférence de Copenhague sur les réchauffements climatiques qui s’était tenue en 2009, les Nations Unies avaient décidé qu’il fallait absolument limiter la hausse des températures à l’échelle planétaire à 2°C à l’horizon 2030 par rapport à celles enregistrées en 1850. En 2015, lors de la COP21 qui se tenait elle à Paris et qui avait fait beaucoup parler, cette volonté avait été réaffirmée. Malheureusement, elle ne porte pas ses fruits pour le moment. Cependant, la restauration pourrait être la clef. C’est en ce sens que la Journée Mondiale de l’Environnement a un rôle important à jouer. En effet, la restauration des écosystèmes pourrait être la solution pour quasiment un tiers des problèmes liés à cet objectif de limitation de la hausse des températures.

Saviez-vous par exemple qu’une restauration de 15% des terres converties à l’agriculture ou à l’exploitation pourrait empêcher l’extinction de près de 60% d’espèces en danger en fonction du secteur ? Ce premier chiffre montre à quel point c’est un enjeu crucial, notamment pour la vie animale. La restauration serait aussi l’occasion de changer les choses pour la vie humaine puisqu’aujourd’hui, près de deux milliards de personnes dépendent du secteur agricole pour leur subsistance. Les populations les plus concernées sont celles qui vivent dans les milieux ruraux et qui sont dans des situations de pauvreté. Deux milliards de personne qui sont directement concernées par la terre et donc une éventuelle restauration des écosystèmes. C’est tout un équilibre qui est à trouver tant l’homme a souvent pris plus que ce la Terre pouvait lui donner.

Dans les villes également la restauration des écosystèmes pourrait avoir un impact. Le site www.worldenvironmentday.global estime que replanter massivement des arbres dans les villes permettrait de faire chuter les températures de 0,5 à 2°C l’été, ce qui profiterait à des dizaines de millions de personnes et qui irait dans le sens des traités signés en 2009 et en 2015 pour limiter la hausse du mercure.

Même si des engagements ont été pris, le temps presse. Notre planète souffre et nous ne l’aidons pas. 40% de la population mondiale, ce qui représente près de trois milliards de personnes, est affectée plus ou moins directement par la dégradation des écosystèmes. Chaque année, ce sont plus de 10 millions d’hectares de forêts qui sont rasés pour permettre à l’homme de cultiver toujours plus les terres. 10 millions d’hectares, c’est la taille d’un pays comme la Corée du Sud. Les grands organismes environnementaux estiment que 700 millions de personnes seront amener à devenir des migrants climatiques en raison de la dégradation des terres et du réchauffement climatique d’ici à 2050. 700 millions… Il est grand temps que les choses changent et la restauration des écosystèmes est surement une des solutions.

La nature est au centre de tout, y compris de l’économie. La moitié du PIB mondial dépend de la nature et on estime qu’un dollar investi dans la restauration pourrait apporter jusqu’à 30 dollars de bénéfice économique. L’argent est souvent le nerf de la guerre. Il peut aussi faire parti de la solution ! Il faut encourager les entreprises et les multinationales à investir dans l’environnement et dans la restauration des écosystèmes. Il est important d’inciter à replanter des arbres dans les forêts et dans les villes, de préserver les récifs coralliens, de penser différemment l’agriculture et de donner de nouvelles vies aux terres dégradées et déboisées. Cela sera évidemment bon pour notre planète et pour l’environnement mais également d’un point de vue financier comme nous l’avons vu juste au dessus !

Et chez Bulle Verte alors ?

Si vous nous suivez, vous devriez savoir que nous sommes profondément investi dans la préservation de l’environnement et de la nature. C’est d’ailleurs pour cela que nous avions commencé notre aventure en 1988 et que nous nous étions lancés dans le vrac il y a plus de 20 ans 1998. Cette volonté était portée par notre envie de consommer moins de plastique, de réduire les emballages superflus et de proposer uniquement le produit brut. La réutilisation des contenants est un moyen de lutter contre la surconsommation qui est un problème réel pour l’écologie. Nous encourageons toujours les consommateurs à réutiliser leurs contenants pour justement diminuer leur production de déchet et être ainsi plus responsable et plus respectueux de notre planète.

Nous fabriquons aussi la majorité de nos produits à partir d’ingrédients naturels, végétaux, cultivés responsablement et équitablement. Nous avons décidé de bannir des ingrédients comme les conservateurs (absents dans 100% de nos produits), les colorants (absents dans plus de 80% de nos produits, les phosphates (absents dans 99% de nos produits) ou encore les parfums de synthèse (absents dans 99% de nos produits). Nous mettons un point d’honneur à tisser des relations de confiance avec des fournisseurs en lesquels nous croyons pour défendre ces valeurs. Lutter pour la préservation de l’environnement, cela ne se fait pas tout seul. Nous estimons qu’éthiquement, il est indispensable que nous soyons sur la même longueur d’ondes que nos fournisseurs mais aussi nos collaborateurs pour faire changer les choses. Nous avons également fait le choix d’utiliser le moins d’huile de palme possible et lorsque nous devons le faire, nous utilisons de l’huile certifiée RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) qui garantit un produit durable et équitable.

Grâce à tout cela, nous pouvons aider, à notre manière, à la restauration des écosystèmes en le préservant au maximum. Cela a toujours été pour nous une priorité dans tous nos choix et nous allons continuer, dans le futur, de faire en sorte de protéger la nature et l’environnement.

Voici les sources que nous avons utilisé pour rédiger cet article :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me

https://selectra.info/energie/guides/environnement/cop21

https://www.worldenvironmentday.global/fr/le-saviez-vous/faits-et-chiffres

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